Les autres métiers autour du costume breton

Publié le par SAINTE-MARGUERITE

Il existe d'autres personnages vivant également du textile : les paysans qui sèment, récoltent le chanvre et le lin et élèvent des moutons pour la laine ; les tisserands qui réalisent les toiles où seront coupées les chemises et camisoles ; les colporteurs apportant de la région lyonnaise des galons de passementerie ou de soie colorée qui feront les rubans des coiffes ou des tabliers, plus fins que les anciens droguets et berlingues (mélange de lin et de laine). Ces habiles marchands savent ce qu'il faut proposer lors des grandes foires aux habitants de telle commune et qui serait refusé par ceux du village voisin. Il y a aussi, avec les perles et les paillettes, les bijoux, croix et cœur, en cuivre ou laiton, en or ou en argent. Enfin, les épingles de pardons, importées de Bohême, elles présentent une multitude de perles de verre dont une très grosse. Dans le pays bigouden, elles sont offertes par les jeunes hommes à leurs promises. Là encore, ce sont les colporteurs qui les proposent.

 

Si seuls les hommes brodent les draps des costumes, c'est parce qu'il faut une grande force musculaire pour faire traverser les trois ou quatre, épaisseurs de toile à ce petit fil de soie. Cependant, tous les tailleurs ne brodent pas. Certains ont même plusieurs métiers. La broderie, spécialité exclusivement féminine, exige une maîtrise et une connaissance parfaites de ce qui est parfois un véritable échafaudage de dentelle, de tulle et de filet. Les femmes brodaient les ouvrages en toiles fines comme les draps, les manchettes, les jupons et réalisaient les coiffes

 Sur la base d’extraits de la brochure « Costumes et Coiffes de Bretagne » des Editions Ouest-France, auteurs : J.-P. Godinec / D. Mingant

Publié dans Les Costumes

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